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Photo du rédacteurjoris Wagner

Lamborghini Huracan LP 610-4 Spyder

"Le ciel vous appartient". Lamborghini avait brillamment lancé ce slogan à l'occasion de la sortie officielle de l'Huracan Spyder, à Francfort, en septembre dernier. Une jolie manière d'exprimer que le bolide de 610 ch a pour ambition de dompter la route, cheveux au vent, en toute liberté.


La Floride pour le taureau de Modène. Le constructeur transalpin a choisi Miami pour présenter sa nouvelle Huracan Spyder. Et ce n'est pas un hasard, puisque c'est dans un environnement où l'hiver n'a pas d'emprise que cette version se fond le mieux.


L'Huracan LP 610-4 Spyder vient définitivement décoiffer son ainée, la Gallardo éponyme, avec de fortes prétentions. Elle adopte une capote souple hydraulique, contrairement à sa concurrente directe, la Ferrari 488 GTB Spider et son toit rigide rétractable. Un choix justifié par le constructeur pour limiter les coûts de développement et le poids du spyder, 1542 kg à sec.


Cette capote, noir, brune ou rouge, selon l'humeur optionnelle, se plie ou se déplie en 17 secondes jusqu'à 50 km/h.




Mais pour bien faire, Lamborghini a renforcé son bolide grâce à l'emploi d'aluminium et de carbone. Les modifications structurelles ont permis d'augmenter de 40% sa rigidité par rapport à celles de son aîné, un exploit, tout en assurant, pour la performance, 50% d'appui supplémentaire grâce à une étude aérodynamique très poussée.


Traditions respectées


A l'instar de l'Aventador et du coupé Huracan, le Spyder a été dessiné par l'italien Filippo Perini, qui a su, avec doigté, reprendre les codes essentiels du design Lamborghini. Un style unique qui fait, depuis des décennies, le succès du constructeur : une ligne ciselée, aiguisée à souhait, taillée à la serpe, dans un esprit très « aéronautique » : greffez lui des ailes, elle s'envolerait ! Sa robe agressive habille deux places de choix dont les occupants pourront admirer un intérieur époustouflant : couleur stylisée, carbone, Alcantara bien traités, compteur numérique, palettes au volant, une modernité qui génère forcément un sourire contemplatif. Et pour élargir les sens, l'ouie notamment, il suffit d'appuyer sur le bouton « start ». Le V10 5,2 litres donne alors le râle tant attendu.



Lamborghini, fidèle une fois de plus à sa noblesse sportive, et à ses valeurs de performances, génère la puissance escomptée sans aucune suralimentation, contrairement aujourd'hui à Ferrari qui passe par un moteur turbo.


Le 7e ciel à 8700 tr/mn


Oubliez le brushing avec l'Huracan Spyder, mais conservez le sourire, parce qu'il y a franchement de quoi. Le spyder donne toute sa quintessence à 8700 tr/mm. Avec une sonorité bestiale et fantasmatique l'Huracan envoûte par ses accélérations phénoménales bien épaulées par une boîte à double embrayage à 7 rapports, sans à coup avec une vélocité stupéfiante. 3,4s pour abattre les 100km/h, 324 km/h maxi, c'est évidemment plus qu'il n'en faut pour un cabriolet. Il n'empêche, la route nous appartient, les 4 routes motrices veillent au grain.


Le bolide italien lisse le bitume sans perte de motricité, un différentiel intelligent agit sur les roues de manière indépendante pour éviter le moindre sous-virage. Une merveille mécanique qui s'est, contrairement, à la Gallardo, assagit. L'Huracan Spyder offre en effet trois modes de conduite, « route, sport et course », une polyvalence à la carte qui modifie le comportement de la voiture selon les besoins : On passe d'une voiture presque trop facile à prendre en main et confortable, à un bolide de course qu'il faut manier avec dextérité. Dans tous les cas, pas besoin d'être un pilote chevronné pour galoper avec les 610ch. Reste son accessibilité : 223 740 euros, un tarif exclusif pour s'offrir au printemps le Graal d'une italienne sans pareil.

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